Psaume 105 – Récit de la sortie d’Égypte et accomplissement de l’alliance.

Psaume 105 – Récit de la sortie d’Égypte et accomplissement de l’alliance. leçon en hébreu

Alors que le psaume précédent louait D’ pour  la Création, le Psaume 105 est une louange pour la sortie d’Égypte, manifestant l’intervention de D’ dans l’histoire qu’Il a Lui-même façonnée.
Comme d’autres psaumes à contenu historique, le Psaume 105 offre une perspective précieuse – presque une relecture biblique – des récits de la Torah.
Il est recommandé de le lire directement pour en saisir la richesse. Notons ici que le psaume suivant, le 106, parle exactement de la même période (l’Exode et l’entrée en Terre promise), mais avec un regard totalement différent. Dans le Psaume 105 la vie est rose, tandis que le 106 présente une vision bien plus complexe et difficile.
Le Psaume 105 met en lumière les actions de D’, tandis que le 106 évoquera les actions du peuple d’Israël.
Le Psaume 105 retrace donc l’accomplissement historique de la promesse de D’ aux patriarches, puis sa réalisation par la sortie d’Égypte et l’entrée en Canaan.
Un mot revient avec insistance : « zakhar » – « rappeler ».
D’ s’est souvenu de Son alliance (verset 8 au début, et verset 42 à la fin).
Il a fait sortir Israël d’Égypte par des prodiges et les a conduits vers leur terre. En parallèle, le psalmiste appelle Israël aussi à se souvenir : « Souvenez-vous de ses merveilles, de ses prodiges, des jugements de sa bouche » (v.5).
Ce rappel fait écho aux Psaumes 88 à 89 du troisième livre, où le psalmiste exprimait sa détresse face à l’impression que D’ l’oubliait. Ici, au contraire, on affirme que D’ n’oublie jamais Son peuple, et l’on appelle Israël à entretenir activement la mémoire de Ses actes.
Le psaume se conclut par l’objectif de cette entrée en terre promise : « Afin qu’ils observent Ses lois et gardent Ses enseignements. Alléluia » (v.45).
Ainsi, la question centrale du psaume n’est plus seulement adressée à D’, mais aussi à Israël :
D’ a tenu Sa part de l’alliance – et maintenant, c’est à Israël de tenir la sienne. Cette idée sera développée dans le psaume suivant.