Chapitre 18 : Rébellion d'Absalon : la bataille
Chapitre 18 : Rébellion d'Absalon : la bataille. leçon en hébreu
La rébellion est écrasée avec succès et encore une fois, David l'emporte sur ses ennemis. Quelques points sont à noter:
Stratégie militaire :
Lorsque David fuit Jérusalem, les unités d'élite fuient avec lui et il semble qu'une armée plus expérimentée mais beaucoup plus petite est à sa disposition. C'est la raison pour laquelle David est dans l’impossibilité de reconquérir les territoires de l'ouest du Jourdain, il est forcé d’attendre de se mettre en embuscade pour assurer sa sécurité et fait le choix d’un champ de bataille où il pourra exploiter les avantages de sa petite armée. Les deux armées s’affrontent dans une région boisée, difficile pour une grande armée… Ainsi les forces d'Absalon se retrouvent isolées l’une de l’autre. Elles sont séparées au point que le leader de la rébellion lui-même, se retrouve coincé dans un arbre, coupé de toute force qui pourrait le protéger.
"Ménagez en ma faveur ce jeune homme, Absalon" :
La paternité de David est présente tout au long de l’épisode, et l'expression "mon fils" revient fréquemment. David est tiraillé entre la nécessité de traiter Absalon comme un ennemi et le fait qu'il soit son fils bien-aimé. Lorsqu'il ordonne aux officiers de ne pas faire de mal à Absalon, il utilise le mot "jeune homme" et montre ainsi qu'il le considère comme un jeune homme rebelle, et non comme un traître meurtrier et violeur. Le peuple, qui entend l'ordre du roi , se réfère à lui simplement en tant qu' "Absalon" et non pas comme au fils du roi : "Ménagez en ma faveur ce jeune homme, Absalon. Et tout le monde entendit cette recommandation du roi aux généraux concernant Absalon." La décision de Joab de tuer Absalon est finalement issue de cette même perception : Absalon n'est plus un fils, mais un ennemi.
Correspondances avec la Akedah (le sacrifice d'Isaac) :
Il existe plusieurs parallèles à cet épisode dans le texte biblique. L’un d’entre eux est le parallèle avec la Akedah : dans les deux récits, un père est sur le point de perdre son fils bien-aimé, dans les deux cas quelqu'un tente d'empêcher le mal d’être fait : "Ne fais pas", dans les deux cas celui qui meurt est pris dans un buisson. Un parallèle linguistique majeur (vous êtes invités à trouver d'autres parallèles) apparaît dans la description de Joab, qui obscurcit (hocheh) la vie du peuple d'Israël qui lutte et qui sonne du cor pour arrêter la bataille, par opposition à Abraham qui ne retient pas (hasah) son fils. La différence met en évidence le parallèle : contrairement à Abraham, prêt à sacrifier son fils bien-aimé pour D’, David epargne son fils, ne l'éduque pas, mais continue à avoir pitié de lui. Il refuse de lutter contre lui et ce au prix du sacrifice de vies du peuple d'Israël.
Correspondance avec l'annonce de la chute de l'Arche :
Dans l'histoire de la mort d'Eli, le leader est assis à l'entrée de la porte et attend la nouvelle. Dans les deux récits, il s'agit de pères qui n'ont pas eu le souci de leurs enfants en temps voulu, et qui finalement, paient eux et leurs enfants le prix de cette négligence
This website is constantly being improved. We would appreciate hearing from you. Questions and comments on the classes are welcome, as is help in tagging, categorizing, and creating brief summaries of the classes. Thank you for being part of the Torat Har Etzion community!